Qui sommes-nous ?
Stop VOG France a contribué à faire émerger dans l’espace public la question des violences obstétricales et gynécologiques (VOG) longtemps taboues.

C’est une association intersectionnelle créée par Sonia Bisch en novembre 2017. Suite à des violences qu’elle a subi lors de son premier accouchement, elle a voulu briser le déni de ces violences taboues pour qu’on entende enfin la parole des personnes victimes de violences sexistes et sexuelles dans les établissements du soin. Les violences commises par des professionnel·les de santé sont difficilement concevables et pourtant elles sont bien réelles.

Nous militons contre l’omerta, l’impunité de ces violences, en faveur de l’action politique pour mettre en place un partenariat entre patient·es et soignant·es, car c’est en partageant les conséquences désastreuses des violences que la prise en charge médicale pourra être davantage bien traitée. Nous souhaitons participer aux concertations du ministère de la santé pour le grand plan de lutte contre les VSS en santé afin d’inclure enfin les organisations de patient·es dans ces concertations et que les mesures de ce grand plan concernent les violences que les personnes soignées subissent.

StopVOG a participé à fonder le Collectif contre les Violences Sexistes et Sexuelles en Santé en fédérant des organisations de professionnelLEs de santé, d’étudiantEs et de patientEs, également syndicales pour dénoncer ensemble les VSS dans les établissements de soins dont résultent les VOG. L’origine de sa création provient de la mobilisation dénonçant l’absence de sanctions disciplinaires à l’encontre d’un étudiant en médecine condamné par la justice pour des violences sexuelles et l’organisation d’un rassemblement devant le Ministère de la Santé le 28 mai 2024.

C'est quoi "les VOG" ?

Les violences obstétricales et gynécologiques ne sont pas des cas rares et isolés mais sont généralisées et même systémiques, comme en atteste le rapport du Haut-Conseil à l’Égalité entre les Femmes et les Hommes (HCEfh) de 2019 intitulé « Actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical : reconnaître et mettre fin à des violences longtemps ignorées ». Ce sont des violences qui ont lieu dans les lieux de soins, commises par des professionnel·les de santé envers des patientes. Elles témoignent d’abus de pouvoir, de propos ou de gestes déplacés, sexistes, discriminants, voire violents. Ce sont également des actes douloureux, sans soulagement de la douleur, sans prise en compte des symptômes ou du consentement libre et éclairé pourtant imposé par la loi Kouchner de 2002, ou en dehors des recommandations de bonnes pratiques médicales abîmant durable la santé physique et psychiques. Ces violences ont lieu lors du suivi gynécologique (classique et recours à l’IVG) et du suivi obstétrical (grossesse, accouchement, séjour à la maternité, parcours PMA, fausses-couches). D’après la résolution 23063  du Conseil de l’Europe : « Les violences obstétricales et gynécologiques sont une forme de violence restée longtemps cachée et encore trop souvent ignorée. Dans l’intimité d’une consultation médicale ou d’un accouchement, des femmes sont victimes de pratiques violentes ou pouvant être perçues comme telles. Il s’agit d’actes non appropriés ou non consentis, tels que des épisiotomies et des touchers vaginaux pratiqués sans consentement, l’utilisation de l’expression abdominale ou la non-utilisation de l’anesthésie pour des interventions douloureuses. Des comportements sexistes ont aussi été recensés lors de consultations médicales. »

Vidéo

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Pétition

Demandez avec nous la fin des violences Obstétricales et Gynécologiques (VOG) partout en Europe !

En savoir plus

Cliquez sur l’image pour en savoir plus sur les VOG.

Le livre “Violences Obstétricales et Gynécologiques : Que fait-on de la parole des femmes ?”

Violences obstétricales et gynécologiques : que fait-on de la parole des femmes ? C’est le titre du livre que Sonia Bisch a codirigé avec deux sages-femmes, aux éditions l’Harmathan, qui réunit plusieurs contributions d’expertes parmi lesquelles des patientes militant à Stop VOG, des chercheuses, professionnelles de santé (gynécologue, sage-femme, infirmière), conseillère en sexologie, historien, etc. Ces contributions amènent à une prise de conscience collective de ces violences.

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